Davantage artiste ou professeur d’arts ?

J’ai consacré davantage de temps à expérimenter et partager mes connaissances avec mes élèves, en présentiel. Je tiens énormément à ce partage, même si aujourd’hui l’approche dématérialisée semble un plus.

En parallèle je peaufine mon style, encore en évolution, teinté de vécu et diverses influences.

Plutôt peintre ou dessinateur ?

Les deux. J’aime créer tout simplement. Il y a un moment magique dans la création réaliste : celui où tout à coup les pigments posés cessent d’être de la matière, mais s’assemblent pour révéler la beauté d’un paysage, un objet palpable, un être dans une atmosphère particulière.

Comment définir mon art ?

C’est un voyage dans l’univers de la peinture, qui marie passé et présent. La tradition artistique et la figuration représentent une part importante de mon savoir-faire, mais avec des thématiques ou une vision plus actuelles … Etre créatif, renouveler sans oublier ! Mais toujours en plaçant l’humain, sa sensibilité, ses valeurs et la nature au cœur de mon travail.

Mon style est figuratif, en ombre et lumière, où la couleur éveille la vie. J’aime le réalisme poétique plus que photographique.

Pourquoi cette inspiration pour la nature, le vivant ?

Depuis toujours la vie m’émerveille par sa force, sa fragilité et sa diversité prodigieuse. Pourtant chaque être est unique. Tel est son charme complexe et envoutant de l’infiniment petit à l’infiniment grand. La nature par son humeur changeante fait aussi écho à notre propre humanité.

Ma philosophie artistique

Dans ma vision, l’art est porteur d’espoir, de liberté, d’apaisement et de valeurs humaines. Mon art célèbre la nature, la vie, avec poésie et humilité, parfois en interrogeant la place de l’homme dans l’immensité de ce monde.

Je cherche l’infinie subtilité de ce qui m’entoure, parfois cachée sous une apparente banalité. Prendre le temps d’observer et faire redécouvrir autrement, donner du sens par une composition, une lumière, la couleur …

J’aime aussi l’art pour le dépassement de soi et le lien social qu’il suscite par le partage. A l’heure de l’intelligence artificielle, il me paraît essentiel de ressentir notre humanité, de rester connecté à la vie en soi et autour de soi, à travers le filtre des émotions et des perceptions autant que nos habiletés manuelles.

Rester humain, tout acceptant les révolutions technologiques qui modifient le monde.